Thursday, November 8, 2007

Helping Orphans or Modern Day Trade with Human Beings

    8:32 AM   No comments

Members of a charity and three Spanish air crew being held in Chad on child kidnapping charges have appeared in court.

Their appearance came as a French journalist who had been with the group before he was released on Sunday said his former fellow detainees had displayed "dramatic amateurishness" and lied about their plans.

Marc Garmirian, one of three French reporters released on Sunday, interviewed members of the group during the operation and filmed them putting bandages on children to make them appear injured before their planned flight to France.

"I realised rather quickly that in what you could call the investigation, or the interviews they conducted with the children or the people who brought them the children, they displayed a dramatic amateurishness," he told TF1 television.

Fake injuries

Six of the 10 Europeans still in custody are members of the organisation Zoe's Ark, which has said it intended to place orphans from Darfur with European families for foster care and that it had the right to do so under international law.

But UN and Chadian officials say most of the 103 children, who are between one and 10-years-old, have at least one living parent and came from the violent Chad-Sudan border area.
On Sunday Garmirian's employer, the French news agency Capa, released television footage that showed members of Zoe's Ark putting bandages on children and pouring dark liquid on them to make it seem as though they were injured.

The head of Zoe's Ark, Eric Breteau, said in the footage that he knew he might be arrested over the operation.

"If I am thrown in prison for saving children from Darfur ... I think that after all I would be proud to go to prison for that," Breteau said.

Garmirian, who left Chad on the jet of Nicolas Sarkozy, the French president, along with the two other reporters and four Spanish flight attendants, said Zoe's Ark workers failed to tell Chadians they dealt with that they planned to take the children to France.

"They lied to all the Chadians," he told Reuters Television.

Release request

"According to them it was an essential condition of the operation's success.

"They worked for a month and a half with around 100 people - accountants, nannies who looked after the children, cooks, drivers - to all these people their message was, 'We are opening an orphanage in Abeche'," Garmirian said.

Abeche is a city in Chad near the border with Sudan.

Members of Zoe's Ark and the three remaining Spanish air crew appeared in court in Chad's capital N'Djamena on Monday.

Abdou Lamian, a lawyer for Zoe's Ark, said: "People have been sensationalising this affair, pronouncing they are guilty even before the judge has tried them."

Jean-Bernard Padare, a Chadian lawyer defending the Spanish detainees, said he would file a request on Tuesday for their provisional release.

"There is no reason to keep them in detention," he said.

La Tunisie des illusions perdues

    7:08 AM   No comments

"On y a tous cru. Ben Ali, c'était le sauveur. Le 7 novembre 1987, je me suis dit : "Quel que soit le régime à venir, on va respirer !" On n'en pouvait plus de trente ans de bourguibisme. L'arrivée de Ben Ali, ça a constitué un formidable espoir !" Il s'arrête, fouille dans ses souvenirs, puis reprend : "On a assez vite déchanté. La réalité ne collait pas avec les engagements. Au début, on s'est rassurés en se disant qu'il y avait des tiraillements au sein du pouvoir. Puis il y a eu les arrestations des islamistes. Puis le musellement de la gauche, puis de tous les démocrates. Et ça n'a jamais cessé..."

Les propos de Lotfi, pharmacien dans un village proche de Monastir, on les entend à l'infini en Tunisie, en ce 20e anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Zine El-Abidine Ben Ali. Le 7 novembre 1987, celui qui est à l'époque premier ministre évince en douceur le vieux chef de l'Etat, Habib Bourguiba, devenu sénile. Pas une goutte de sang. La population n'en a alors que plus de gratitude pour le nouveau venu qui promet la démocratie et déclare : "On ne saurait être président à vie."

Vingt ans plus tard, les propos sont amers. Si les Tunisiens admettent, du bout des lèvres, que le pays s'est développé et que le niveau de vie a augmenté, ils expriment, pour la plupart, mal-être et frustration. La Tunisie d'aujourd'hui, c'est le pays des illusions perdues. Coupés de la population, les touristes qui se bronzent sur les plages de Mahdia et Monastir sont loin de pouvoir l'imaginer.

Les droits de l'homme ? Ici, au Sahel, à quelque 250 kilomètres au sud de Tunis, on s'en préoccupe peu. "C'est un luxe, pour nous", disent les habitants. Leur souci majeur, ce n'est pas tant le pouvoir autoritaire du président Ben Ali que leur situation socio-économique. "Le miracle tunisien ? Parlez plutôt de mirage ! Les données macroéconomiques sont peut-être bonnes, mais notre vie quotidienne, elle, va de mal en pis !", grogne Salah, enseignant et père de trois enfants, qui croule sous les dettes comme la quasi-totalité de ses compatriotes.

"Le problème fondamental, en Tunisie, ce n'est pas la création de la richesse - il y en a - c'est la répartition de cette richesse", souligne Hassine Dimassi, professeur d'économie à l'université de Sousse. Si les Tunisiens sont mécontents, c'est, dit-il, parce qu'ils se sentent "globalement lésés", même quand leur situation n'est pas, objectivement, catastrophique.

En Tunisie, plus encore que dans les autres pays du Maghreb, le fléau des "diplômés chômeurs" ronge la société. Il explique en partie les jacqueries qui surviennent ici et là, comme à Bizerte, il y a quelques mois, où une cohorte de jeunes ont brûlé des voitures et tout pillé sur leur passage à la sortie d'un match de football. Dans chaque famille, on compte un diplômé chômeur, voire deux ou trois. Pour les parents, qui ont fait des sacrifices considérables pour payer des études à leurs enfants, c'est intolérable, et le ressentiment à l'égard du pouvoir est énorme. Chaque année, le nombre des diplômés (60 000) dépasse de deux fois la capacité d'absorption de l'économie du pays, selon le professeur Dimassi, qui accuse les autorités d'utiliser le système éducatif comme "un outil de gouvernance démagogique" depuis près de vingt ans et de délivrer des diplômes "à des quasi-analphabètes".

Quitter la Tunisie pour trouver du travail et échapper, dans le meilleur des cas, à un emploi précaire et mal payé, c'est l'idée fixe de la plupart des jeunes, encouragés par leurs parents. Si le cas de Nejib sort de l'ordinaire, il est révélateur du degré de désespoir de certains. Depuis 2000, ce jeune de 29 ans a tenté à quatre reprises de quitter la Tunisie pour rejoindre l'Italie à bord d'embarcations de fortune. Les trois premières fois, il avait payé un passeur. La dernière fois, c'était lui le passeur. A chaque fois, en raison de la vigilance des gardes-côtes ou d'avaries, il a échoué.

Grand, mince, nerveux, Nejib s'exprime avec une rage butée : "Je veux aller vivre en Europe, et j'y arriverai ! En Tunisie, l'homme n'a pas de valeur. On est des esclaves modernes." A-t-il conscience qu'il risque sa vie chaque fois qu'il prend la mer ? "Ici, je suis déjà mort !", répond-il, laconique. Lui et ses copains disent n'avoir qu'une devise : "Chacun pour soi !"

Beaucoup s'inquiètent de cet abandon du combat collectif. Hamida Dridi, médecin à Monastir, très engagée dans des mouvements de défense des libertés, raconte que l'un de ses fils lui dit souvent : "Tu as un travail et un salaire. De quoi te plains-tu ? Moi, je ne fait pas de politique. Le prix à payer est trop élevé. Je veux vivre. Le reste, je m'en fous !"

Cette dépolitisation affecte l'ensemble de la population. Pourtant, les actes de résistance individuels se multiplient, y compris dans les coins les plus reculés de Tunisie. Tel professeur de philosophie ou d'arabe ouvre régulièrement des discussions, en classe, avec ses élèves, et les incite à réfléchir. "Dans mon école, il y en a trois comme lui. Ils n'hésitent pas, par exemple, à qualifier les élections en Tunisie de mascarade", raconte un élève de terminale.

A Ksiebet, village perché réputé pour son esprit frondeur, Rafik et Abderahmane, enseignants, et Mohammed, agriculteur, se battent pour faire vivre leur petite association, Les Amis du livre et de la liberté, et réclament inlassablement la réouverture de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, interdite d'activité dans tout le pays depuis plus de deux ans.

Si la peur recule au fur et à mesure que le mécontentement grandit, la prudence reste la règle. On se méfie toujours du voisin et des innombrables indicateurs. La population est de plus en plus caustique à l'égard du clan au pouvoir - en particulier la famille Trabelsi, du nom de l'épouse du chef de l'Etat, accusée de piller le pays -, mais elle est paralysée par un sentiment d'impuissance. "On en a tous marre ! Mais que peut-on faire ?", soupirent les gens, accablés par ce qui se prépare.

"Ben Ali pour l'éternité" ! Ce n'est pas de la science-fiction. Le slogan a fait son apparition, il y a quelques mois, sur une banderole déployée sur la façade d'une entreprise publique, à l'initiative du tout-puissant parti au pouvoir, le Rassemblement pour la Constitution et la démocratie. Chaque jour, la presse publique vante "l'image rayonnante de la Tunisie, fruit de la pensée clairvoyante de Ben Ali". Personne n'est dupe. Pas même ceux qui chantent la gloire du président et le "supplient", dans une surenchère burlesque, de briguer un nouveau mandat en 2009.

Aujourd'hui comme hier, certains se satisfont de la situation. Ils sont de plus en plus rares. D'autres s'en désespèrent. D'autres encore, estimant stérile d'entrer dans une confrontation directe avec le pouvoir, luttent de l'intérieur pour faire bouger les choses. Le président Ben Ali ne pourra pas toujours rester arc-bouté sur le statu quo, font-ils valoir. Il sera contraint, tôt ou tard, de desserrer la vis pour que la Tunisie aille de l'avant. Mais la grande force de ce régime, n'est-ce pas, en fin de compte, son extraordinaire capacité à entretenir l'illusion ? Chaque 7 novembre, les Tunisiens reprennent espoir. Ils se remettent à rêver : l'annonce d'une ouverture démocratique, une amnistie générale, un miracle... Voilà vingt ans qu'ils attendent.
Source: http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-3212,50-975067,0.html

Sunday, November 4, 2007

حقوق الإنسان بتونس

    12:32 PM   No comments

ليبراليون ويساريون وإسلاميون يدعون لإصلاحات بتونس
طالب معارضون تونسيون بإصلاحات سياسية ودستورية جوهرية لتحقيق ما أسموه "نظام جمهوري ديمقراطي" يكفل الحرية وسيادة القانون والفصل بين السلطات، والتداول الديمقراطي على الحكم.

ودعوا في ندوة جماهيرية حاشدة حضرها ممثلون عن أحزاب ليبرالية وشيوعية وإسلامية بمناسبة الذكرى الخمسين لإعلان الجمهورية -الذي يصادف الخامس والعشرين من الجاري- إلى تحديد ولاية رئيس الجمهورية بدورتين، والحد من سلطاته وإقرار مبدأ مساءلته أمام هيئة يضبطها القانون.

كما طالب المجتمعون بإعادة الاعتبار للدور التشريعي لمجلس النواب واستقلال السّلطة القضائية، وإرساء محكمة دستورية تراقب ملائمة القوانين لأحكام الدستور ويحق للمواطنين التظلم لديها.

وانبثق عن الندوة التي رعتها هيئة 18 أكتوبر للحقوق والحريات (ائتلاف تيارات سياسية وهيئات مدنية) "إعلان تونس من أجل نظام جمهوري ديمقراطي" تضمن علاوة على المطالب المذكورة المطالبة بسن عفو تشريعي عام، ورفع الحظر عن تأسيس الأحزاب والجمعيات وتكريس الحريات الإعلامية.

وقال المنظمون إن مبررات دعوتهم إلى الإصلاحات التي وصفوها بالعاجلة اعتماد النظام السياسي التونسي لخمسين سنة على قوانين واختيارات حرمت المواطنين من حريات التعبير والصحافة والإعلام وحق التجمّع وتأسيس الأحزاب والجمعيات، فيما أخضعت سائر هذه الحريات لوصاية وزير الداخلية.

كما أخضعت للوزير نفسه العملية الانتخابية في كل مراحلها مما وصفوه بالتزييف وتكرّس احتكار الحياة السياسية والعامّة، رغم كلّ الأصوات التي ارتفعت للاحتجاج والمطالبة بالتعددية والديمقراطية.
انتقاد أوضاع حقوق الإنسان بتونس



وجهت منظمة "هيومن رايتس ووتش" انتقادات جديدة لأوضاع حقوق الإنسان في تونس، وطالبت الرئيس زين العابدين بن علي بالإفراج الفوري عن الناشط السياسي دانيال زروق الذي تقول إنه أدين بشكل غير قانوني مرات عدة بنفس الاتهامات.

وقالت المنظمة إن زروق أودع السجن في عام 1992 ومنذ القبض عليه أدين أربع مرات بالانتماء لحركة النهضة الإسلامية المحظورة في تونس.

وفي رسالة إلى بن علي دعت "هيومن رايتس ووتش" أيضا إلى مراجعة جميع قضايا السجناء الذين يقضون أحكاما متعددة بالسجن عن مخالفة واحدة وهو ما قالت إنه انتهاك للقوانين الدولية والمحلية.

وأشارت إلى أن المحاكم التونسية أصدرت أحكاما بالسجن يصل مجموعها إلى أكثر من 20 عاما على زروق بتهمة الانتماء إلى حركة النهضة وتهم أخرى، وقالت المنظمة إنها على علم بأن الأحكام على زروق خففت وإنه من المنتظر أن يطلق سراحه في 2009.

وفي نوفمبر/تشرين الثاني أفرجت السلطات التونسية عن 55 سجينا سياسيا بمقتضى عفو سنوي في ذكرى تولي بن علي الحكم, لكن منظمة العفو الدولية قالت إن مائة سجين على الأقل من أعضاء حركة النهضة كانت صدرت عليهم أيضا أحكام بالسجن بعد محاكمات "غير عادلة" في أوائل عقد التسعينيات، لم يطلق سراحهم.

في المقابل تقول الحكومة التونسية إنها ملتزمة بتعزيز الديمقراطية واحترام حقوق الإنسان، وتصر على أن منتقدي سجلها لحقوق الإنسان منحازون ويعبرون عن آراء أقلية تسعى إلى تشويه صورة البلاد في الخارج. كما تنفي تونس بشكل قاطع استخدام التعذيب وتقول إنه لا يوجد لديها أي سجناء سياسيين.

Most popular articles


Karama Videos



Search for old news

Find Articles by year, month hierarchy

Contact Us

Name

Email *

Message *

_______________________________________________

Copyright © KARAMA. All rights reserved.